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Entre 1955 et 1960, Jan Nemec suit les cours de L’Ecole des hautes études cinématographiques de Prague. Pour clore ses études, il adapte le conte d’Arnost Lustig : “Une bouchée de pain” pour lequel il obtient le prix du Festival d’Oberhausen et la Rose d’argent à Amsterdam. Il devient jusqu’en 1962 l’assistant de réalisateurs tels que Martin Fric, Vaclav Krska et Antonin Kachlik. Avant de se lancer dans l’aventure du long métrage, Jan Nemec réalise un moyen métrage en 1963, “La Mémoire de nos jours”, un film de montage. Avec son premier long métrage, “Les Diamants de la nuit” (1964), il acquiert une notoriété internationale. Dans cette mis en scène de deux jeunes garçons qui s’évadent d’un train de déportés lors de la Seconde Guerre Mondiale, Jan Nemec joue sur les tableaux du passé et du présent pour condamner les différentes formes d’oppression existantes. Dans son second film, “La Fête et les invités” (1966), Jan Nemec critique la société totalitaire, ce qui vaut au film d’être bloqué pendant deux ans par les autorités en place. Avec “Les Martyrs de l’amour” (1966), il réalise trois contes : Manipulant, Le Rêve de Nastenka et L’Orphelin Rudolf. Là encore, par le jeu de la symbolique, Jan Nemec critique la docilité de la société. En 1968, avec l’invasion soviétique, il doit cesser un temps ses activités. Avant de s’exiler en Allemagne, il réalise un documentaire, “Oratorio pour Prague” puis gagne Munich où il met en scène “Le Décolleté dans le dos” en 1975 : huis clos sur la décadence d’une société bourgeoise en Suisse dans les années trente.

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