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Assistant réalisateur sur L’Homme à l’imperméable de Duvivier, Jean-Daniel Pollet tourne en 1958, dans le cadre du Service Cinématographique des Armées, son premier court-métrage, Pourvu qu’on ait l’ivresse, sur lequel il rencontre celui qui deviendra son acteur-fétiche, le lunaire Claude Melki. Après son premier long, La Ligne de mire, en 1960, le cinéaste tournera avec Melki ses films les plus fameux, comme L’Amour c’est gai, l’amour c’est triste et surtout L’Acrobate en 1976, portrait tendre et burlesque d’un timide garçon de bains qui se prend de passion pour le tango. Parallèlement à ces fictions, Jean-Daniel Pollet, “petit frère” de la Nouvelle vague -il est l’un des auteurs du film-manifeste Paris vu par… en 1965- réalise des oeuvres novatrices qui oscillent entre le documentaire et l’essai cinématographique, comme Méditerranée (1963), succession de plans de paysages accompagnés d’un commentaire de Philippe Sollers. Très diminué physiquement depuis 1989 à la suite d’un grave accident -il a été happé par un train alors qu’il filmait tout près de la voie de chemin de fer-, Jean-Daniel Pollet avait pourtant tourné depuis Dieu sait quoi en 1994, inspiré de la poésie de Francis Ponge, et Ceux d’en face (2001). Juste avant de mourir, il avait achevé le scénario d’un nouveau film.

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