Três Palmeiras

Lisbonne, un jour d’hiver 1994, entre six et quatorze heures. Une femme de quarante ans désespère (“Avoir l’âge que j’ai et ne rien savoir des enfants”) pendant les huit heures qui précèdent la naissance de son premier fils. Entre rires et larmes, son compagnon, un homme beaucoup plus jeune qu’elle, lui invente des histoires coïncidant avec les heures qui s’écoulent, lui faisant ainsi oublier sa douleur. Des histoires tragiques, comiques, chaotiques, hallucinées. Au moment même où, en début d’après-midi, le cadavre du héros de l’un de ses récits est retiré du fleuve, le nouveau-né pousse ses premiers cris, dramatiques et chargés d’émotion. Le matin, Lisbonne est ainsi…