Skyddsängeln
Synopsis
Pour le cinéma, je travaille à partir d’un matériel qui peut refléter mon point de vue sur notre époque. Je me suis reconnue dans ce roman datant du début du siècle, «Le Dernier Eté» de Ricarda Huch. Je me suis identifiée avec la femme du ministre, et avec le ministre, car j’appartiens à une classe sociale qui disparaîtra demain – à cause du temps et de l’Histoire. Je m’identifie à la jeune fille du ministre qui prend parti contre son père et fonde des mouvements politiques alternatifs en faveur des étudiants sans ressources. Je m’identifie également au terroriste qui a pour mission de détruire la structure du pouvoir et qui, invité par cette famille qu’il hait viscéralement, rêve en même temps d’amour, d’intimité, d’une vie familiale… J’ai décidé que cette histoire, bien qu’écrite en 1910 pour répliquer aux deux révolutions qui venaient de se dérouler en Russie, et bien qu’étant une description de la famille et du terrorisme au début du XXème sicèle, était en fait un parfait reflet d’AUJOURD’HUI. Lorsque je fixe les regards encore vivants des morts du passé, je peux toujours sentir un lien avec notre époque. Nous, les gens d’hier, condamnés à faire partie du PASSE par la génération à venir. Je dédie également ce film en noir et blanc à John Cassavetes. J’ai appris à donner à mes acteurs une chance de progresser et de s’inscrire dans l’espace du film. La dramaturgie de la vie elle-même, les événements de pékin, de l’Europe de l’Est et d’Afrique du Sud m’ont prouvé l’importance de ce livre majeur de Ricarda Huch, toujours d’actualité. Suzanne Osten
Réalisat.eur.ice
Après avoir étudié l’art dramatique dans les années 60, elle fonde la compagnie théâtrale «The Pocket Theater» en 1967, et monte des spectacles adaptés d’oeuvres de Agneta Pleijel, Sven Werström, Ronny Ambjör, Goran Palm jusqu’en 1970. En 1971, elle entame une collaboration avec le «Stockholms Stadsteater» (où elle met en scène avec grand succès deux pièces dont elle est co-auteur avec Margarets Garpe, «Kärlekforeställning» et «Jösses flickor»). En 1975, elle fonde au sein de ce théâtre sa propre compagnie, «Unga Klara», spécialisée dans les spectacles pour enfants, et met en scène jusqu’en 1982 de nombreux spectacles qu’elle écrit en compagnie de Per Lysander («Madeas barn» en 75, «Lazarill» en 77, «prins Sorgfri» en 77, «Barnen fran Frostmofjället» en 78), ainsi que «En fruktansvärd Lycka» de Lars Noren en 81, «Unga Klara berättar Livet» et «Underjordens leande» en 82. Elle a également mit en onde plusieurs pièces radiophoniques et enseigné l’art dramatique en Suède, au Japon, aux USA et en Europe. Son premier long métrage, «Mamma-vart liv är nu» (Mother), a été réalisé en 1982, et elle a depuis signé trois autres films.
Etienne Glaser
Gunila Röör
Lena Nylén
Malin Ek
Philip Zandén
Scénario
Suzanne Osten, Madeleine Gustaffson, Etienne Glaser
Image
Göran Nilsson
Son
Ulf Darin
Montage
Michael Leszczylowski
Musique
Boboul Ferkousad, Sten Kjellman
Décors
Mona Theresia Forsén
Production : Mekano Pictures à Stockholm Vente à l’étranger : Lena Enquist à Stockholm

Titre VO : Le Garde du Corps