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Les Maudits Sauvages

Quinzaine 1971 | Long métrage | 116'

Lefebvre présente Les maudits sauvages comme «un film presqu’historique» (sous-titre). Passant sans transition de 1670 à 1970, promenant ses personnages dans un village indien reconstitué, dans des paysages champêtres ou sur des avenues commerciales du Montréal contemporain, il nous présente quelques types historiques aux noms bien connus, mais aux visages bien moins connus que nous ne le pensons généralement.
Dans Q-Bec My Love, Lefebvre disait qu’il faut brûler les écrans qui cachent la vraie vie (démystifier le cinéma). Avec Les maudits sauvages, il poursuit la même démarche, mais en s’attaquant cette fois-ci à l’histoire. Au milieu de son film, il fait tuer Historion, le vendeur itinérant de l’encyclopédie Historia, nous fournissant ainsi la clé de son film: il faut se dégager de l’histoire officielle apprise dans les manuels. Cela se fait en critiquant de façon radicale toutes les représentations collectives transmises jusqu’à nous. Lefebvre ne prétend pas opérer cette critique en leur juxtatposant une «vraie vérité historique» que, lui, il posséderait, mais tout simplement il brouille certaines cartes pour semer le doute et dévoile ici et là certaines contradictions qu’il nous invite à réexaminer.
À plusieurs reprises dans le film, Thomas Hébert, le personnage principal (principal uniquement parce qu’il fait le lien entre tous les autres), chante ou gueule ce refrain: «Il est un nom dont la mémoire est chère à tous les Canadiens…»

Fiche artistique & technique

Avec
Denise Morelle
Jacques Thisdale
Nicole Filion
Pierre Dufresne
Rachel Cailhier

Scénario
Jean Pierre Lefebvre

Image
Jean Claude Labrecque

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