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Entre tu et vous

Quinzaine 1970 | Long métrage | 65'

Nous croyons qu’il y a, contenus dans le fonctionnement social, des éléments gradués de conviction visant au maintien de l’ordre collectif qui, partant de la présence tranquille des oppositions, va de la séduction au dialogue ou culmine dans le mépris et la violence. Chacune de ces actions entreprises vis à vis des gens produit une réaction sur l’individu. Celui-ci à son tour tendra à reproduire sur son entourage les mêmes éléments gradués qui, de moindre portée, peuvent lui assurer son bien-être ou un pouvoir dominateur. C’est précisément ces états de vie parallèles de l’homme que nous avons recherchés, en mettant en présence : « l’actualité et la vie intime de l’homme vis à vis de la femme » Gilles Groulx

Cinéaste(s)

Gilles Groulx

Le cinéaste Gilles Groulx vient d’un milieu modeste du quartier Saint-Henri à Montréal. Après des études commerciales dont il semble tirer peu de choses, il entre à l’École des beaux-arts où il fait la rencontre de nombreux artistes importants du milieu des arts visuels québécois. Groulx tourne d’abord des esquisses sur films de façon autonome, avec une Bolex. Sur cette base, il est embauché ensuite comme monteur au service des nouvelles télévision de Radio-Canada, expérience dont il tire une philosophie du montage et du cinéma. Cinéaste exigeant, profondément engagé socialement, proche du Bertollucci des début et du Godard de toujours, il est un cinéaste très critique de la société québécoise, tant des conditions de vie des milieux populaires, des médias, que des intellectuels hésitants. Monteur d’un sens esthétique et d’une capacité d’analyse redoutable, il n’a pas encore vraiment fait sa marque à l’ONF au moment où il s’attaque aux Raquetteurs

Michel Brault

Né à Montréal, ce réalisateur et caméraman s’impose par une nouvelle approche de tournage: la prise de vue légère (caméra sur l’épaule). Il entre à l’Office national du film (ONF) en 1956, comme cameraman, mais se dirige rapidement vers la réalisation de ses propres productions. Adepte du cinéma direct, à l’instar de Claude Jutra, il collabore avec plusieurs cinéastes québécois dont Jutra, Anne-Claire Poirier, Francis Mankiewicz et Pierre Perreault. Son film «Les Ordres» (1974), sur les événements entourant la Crise d’octobre 1970, lui apporte un grand prix au Festival international de Cannes. Malgré ses succès et sa renommée, il continue d’explorer avec brio les courts métrages, les documentaires et les séries. Parmi ses nombreuses productions, soulignons «Pour la suite du monde» (1963), réalisé conjointement avec Pierre Perreault, «Les noces de papier» (1989), «Le son des Français d’Amérique», en collaboration avec André Gladu, «Tu m’aimes-tu ?» (1991) et «Quand je serai parti? vous vivrez encore» (1999). En 1986, il reçoit le prix Albert-Tessier du gouvernement du Québec et, en 1996, le prix pour les arts de la scène du gouverneur général du Canada.

Fiche artistique & technique

Avec
Denise Lafleur
Dolores Monfette
Paule Baillargeon
Pierre Harel
Suzanne Kay
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